Je partage cette vidéo car une nouvelle fois, j’ai constaté une stigmatisation des résidences secondaires sur l’île de Groix.
Pourtant, il faut être lucide : sans résidences secondaires, l’île se priverait d’une manne financière considérable. Ce sont en effet les résidents secondaires qui continuent de payer la taxe d’habitation, qui a déjà augmenté de plus de 60 %… et qui pourrait bientôt atteindre +100 %.
Mais cette augmentation ne règle absolument aucun problème. Beaucoup ont déjà trouvé la parade en déclarant leur résidence secondaire comme logement principal. Ce n’est pas la faute des habitants : ce sont les médias qui propagent une idéologie du “manque de logement”, sans jamais réfléchir à la nature même de l’endroit.
Le vrai problème de Groix n’est pas la présence de ces résidences, mais bien le manque de travail. Sans emploi durable, il est difficile pour les habitants de se loger. Par nature, une île comme Groix attire surtout les locations saisonnières, les touristes et les résidences secondaires, car c’est un lieu paradisiaque.
De plus, avec les petits salaires, les contrats précaires et le travail intermittent, il est plus probable que ceux qui vivent à l’année habitent des logements sociaux. Or, l’île de Groix est déjà très bien dotée en logements sociaux – ce qui en fait un cas particulier qu’il faut analyser à part.
Je reviendrai prochainement pour expliquer ce que j’appelle un principe anthropique inversé appliqué à l’île de Groix : un territoire où il manque une condition essentielle pour se loger durablement, le travail.
Et je vous présenterai également une idée nouvelle que j’ai élaborée : le remembrement social, une piste pour contrebalancer cette nature particulière de l’île et repenser son avenir.
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